Si vous avez un régime enregistré d’épargne-retraite, ou « REER », vous savez sans doute que vous disposez de 60 jours, au début de l’année, pour compléter votre cotisation de l’année précédente.
Mais saviez-vous que cette règle pourrait vous faire économiser de l’impôt?
Voici un exemple.
Supposons que durant l’année 2021, vos revenus ont été élevés. Cela aura une incidence favorable sur votre plafond de cotisation REER de 2022, puisque celui-ci sera basé sur vos revenus de l’année précédente. Mais supposons par ailleurs qu’en 2022, vos revenus ont été beaucoup plus bas qu’en 2021.
Entre en jeu la règle des 60 premiers jours.
Les cotisations faites au cours de cette période, en effet, peuvent être déduites de vos revenus SOIT dans l’année précédente SOIT dans l’année courante. Si vous prévoyez que vos revenus de 2023 seront de beaucoup supérieurs à ceux de 2022, votre taux marginal d’imposition pourrait aussi être plus élevé. Le cas échéant, vous pourriez profiter d’une économie d’impôt plus grande en appliquant vos cotisations des 60 premiers jours à l’année 2023.
Si la situation était inverse, à savoir que votre taux d’imposition de 2022 était supérieur à celui que vous prévoyez avoir en 2023, vous pourriez faire le contraire : appliquer votre cotisation à l’année écoulée.
Notez que pour appliquer à l’année écoulée une cotisation que vous faites dans les 60 premiers jours suivants, vous devez ne pas avoir utilisé tous vos droits de cotisation.
C’est pourquoi, en début d’année, il est toujours recommandé de passer votre situation fiscale en revue et de communiquer avec votre conseiller, pour prendre une décision adaptée à votre situation.
Les sources suivantes ont été utilisées dans la réalisation de cette vidéo :
Gouvernement du Canada, « REER et autres régimes enregistrés pour la retraite ».
Gérez mieux votre argent, « Cotiser à un régime enregistré d’épargne-retraite ».