Toute personne qui investit son avoir sur les marchés financiers devient vite sensibilisée, par son représentant en épargne collective ou conseiller en sécurité financière, à la notion de risque.
Cependant, il existe différentes catégories de risque. Certains sont couverts par des mécanismes mis en place par les gouvernements ou les organismes d’autoréglementation, alors que d’autres ne le sont pas.
L’assurance-dépôts du Canada
Gérée par la Société d’assurance-dépôts du Canada et, pour les institutions sous législation québécoise, par l’Autorité des marchés financiers, l’assurance-dépôts est le premier de ces mécanismes de protection. Bien qu’on l’associe couramment à une protection de 100 000 $, elle pourrait protéger un ménage pour bien davantage, puisque ce montant s’applique par catégorie de dépôt, par personne et par institution.
En effet, certains types de comptes, comme les comptes REER, CELI, FERR et les comptes conjoints, bénéficient chacun de leur propre couverture de 100 000 $. L’exemple suivant permet de voir que les dépôts d’un couple pourraient même avoir une couverture de plusieurs centaines de milliers de dollars.
Pour dépôts seulement
- les actions
- les obligations
- les bons du Trésor et acceptations bancaires
- les fonds communs de placement
- les fonds distincts
- les fonds négociés en Bourse
- les polices d’assurance vie
L’importance de consulter son représentant ou conseiller
- Fonds canadien de protection des épargnants (FCPE)
Mis en place par l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM); protection pouvant atteindre 1 million. - Corporation de protection des investisseurs
Mis en place par l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACCFM); protection pouvant atteindre 1 million. - Assuris
Société à but non lucratif chargée de protéger les assurés canadiens en cas de faillite de leur compagnie d’assurance vie; protection pouvant atteindre 100 000 $. - Autorités canadiennes en valeurs mobilières
Enfin, les différentes autorités canadiennes en valeurs mobilières pourraient offrir des indemnisations en cas non pas d’insolvabilité mais de fraude de la part de la firme ou du représentant.
Pour un épargnant et un investisseur, il peut être rassurant de savoir que tous ces mécanismes sont en place. Mais ce qui est probablement plus rassurant encore, c’est que les probabilités qu’il ait à les utiliser sont éminemment faibles : le système financier canadien est considéré comme l’un des plus fiables au monde et ses principales banques et institutions coopératives se classent toutes parmi les 50 entreprises financières les plus solides sur la planète, et parmi les 10 plus sûres en Amérique du Nord.
Si vous vous posez néanmoins certaines questions à ce sujet, n’hésitez pas à consulter votre représentant en épargne collective ou conseiller en sécurité financière.
Les sources suivantes ont été utilisées dans la rédaction de cet article.
ACCFM, Corporation de protection des investisseurs.
Assuris, « Êtes-vous protégé ? ».
Autorités canadiennes en valeurs mobilières, Comprendre les organismes de placement collectif ; « Récupérer son argent ».
Autorité des marchés financiers, « Assurance-dépôts », « Vos dépôts sont protégés, c’est garanti ».
Fonds canadien de protection des épargnants, « Que couvre le FCPE ? ».
Gérez mieux votre argent, « Risques liés aux fonds communs de placement », 22 février 2018.
Global Finance, « World’s Safest Banks 2016: Global Top 50 ».
Protection des consommateurs canadiens contre la défaillance des institutions financières, « Vous êtes protégé ».
Société d’assurance-dépôts du Canada, « Qui nous sommes », « Quels dépôts sont protégés ? ».